Le cauchemar des Togolais sous les Gnassingbé

Article : Le cauchemar des Togolais sous les Gnassingbé
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2 mars 2015

Le cauchemar des Togolais sous les Gnassingbé

Eyadema et Faure 11L’avenir prometteur du Togo au lendemain de son indépendance a tourné très court avec l’assassinat de son premier Président démocratiquement élu, SylvanusOlympio, le 13 Janvier 1963, par Eyadema Gnassingbé, un ancien soldat de l’armée coloniale française sur instruction de la France (une combine de De Gaulle et Foccart, son conseiller aux affaires africaines).

Depuis ce jour fatidique  qui a couvert notre si beau pays des ténèbres de la dictature, des assassinats de libre penseurs en occurrence celui de Tavio Amorin, et des répressions aveugles du peuple, les Gnassingbé règnent sans partage sur le pays, sabotant tout effort et aspiration surtout des jeunes à la démocratie et  à la prospérité économique. Du père dictateur au Fils dictateur, le Togo est devenu une désolation; un pays sucé jusqu’au moelle par les Gnassingbé, leur entourage, les milieux d’affaire dont ceux qui contrôlent le Port Autonome de Lomé et une minorité de militaires voyous, sous le regard complice de la Communauté dite Internationale et surtout sous le regard bienveillant de la France. Le Togo est devenu depuis la prise du pouvoir en 1967 ( mais en réalité depuis 1963) par Eyadéma  jusqu’aujourd’hui, un royaume dans lequel il est difficile de réussir sans  lécher le cul et les couilles des Gnassingbé.

52 ans d’indépendance est fondamentalement donc un bilan négatif-absolu  de règne  dynastique d’un clan au pouvoir, mais qui plus est, maintient le peuple dans la misère, le mensonge et la répression: état de délabrement total des universités et hôpitaux publics ; la fuites massives de jeune cerveaux en Occident. Le seul travail qui crée d’emploi est le Zémidjan (Taxi-Moto) qui détériore considérablement la santé des jeunes et hypothèque ainsi la ressource humaine fondamentale pour le développement de notre pays. Mais non seulement les Gnassingbé ont pondu un bilan négatif-absolu pour le Togo, mais pire, ils étranglent et continuent d’étrangler le rêve, élément immatériel essentiel  à toute matérialisation, dans son essence en réduisant le droit des Togolais  à la mendicité auprès du pouvoir.  Même nos vieux chefs traditionnels, qui devraient être des sages de la communauté, appellent joyeusement Faure « Papa ».  C’est pourquoi il me semble essentiel d’agir le plus vite possible afin que les Gnassingbé incarnés aujourd’hui par le tyrannosaure Faure, ne tuent pas définitivement le rêve du Togolais qui se résume dans son antienne : Travail-Liberté-Patrie.

Dans ce contexte d’échec total de la gestion du pays par les Gnassingbé, il est inacceptable que Faure Gnassingbé qui a pris le pouvoir en 2005 dans le sang après la mort de son père dictateur, Eyadema, nargue encore les Togolais en se présentant à la prochaine élection présidentielle prévue le 15 Avril 2015, pour un troisième mandat. Penser que le père a fait 38 ans au pouvoir, et que le fils veut faire mieux que ce dernier en rempilant des mandats renouvelables sans limite grâce aux fraudes électorales et la protection de l’armée, me fait caresser la Révolution comme une arme légitime du peuple. Si cette élection a lieu avec la victoire de Faure Gnassingbé, le peuple doit trouver impérativement la voie de la révolution. Mais en attendant cette échéance électorale, l’opposition togolaise saura-t-il entonné le cri révolutionnaire dans l’unité et pour l’intérêt supérieur de la nation au delà de ses propres rivalités internes et intestines?

 

 

 

 

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Commentaires

renaudoss
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Même si je comprend ton analyse et la partage sur bien des aspects, je doute fort que les GNASSIMGBE soient LE problème, à mon sens ce ne sont que des gardiens de plantations. Si on ne s'attaque pas à la racine du mal, on ne fera que remplacer un gardien de plantation par un autre, et la vampirisation continuera, c'est juste que les intermédiaires auront changé.
C'est le système dans son ensemble qui doit être changé, il faut déraciner l'arbre complètement.