Tunisie-Egypte : la dé-construction des mensonges Une analyse des révolutions à la lumière de Hannah Arendt
Sommes-nous en train d’assister à l’écroulement de la pyramide des mensonges politiques ? Hier en Égypte ressemblait au "14 Janvier" tunisien. Aujourd’hui, le peuple égyptien, s’est réveillé le cœur léger. C’est le retour au rêve car l’horizon est dégagé, car Moubarak « n’est » plus ! On peut donc légitimement rêver pour de nouvelles choses non-prescrites, non-falsifiées! Pour Hannah Arendt « quelle que soit l’ampleur de la trame mensongère que peut présenter le menteur expérimenté, elle ne parviendra jamais, même avec le concours des ordinateurs, à recouvrir la tenture entière du réel » (Hannah Arendt, 1972 :11). C’est pourquoi continue-t-elle : « La vérité, même si elle ne s’impose pas publiquement, possède en regard de tous les mensonges une inaliénable primauté ». Cette « primauté » de la « vérité » voilà tout simplement ce que ces deux peuples nous démontrent.