13è sommet de la Francophonie : la langue française une chance pour les cultures.
13è sommet de la Francophonie : la langue française une chance pour les cultures.
- Le français, facteur d’unité et d’ouverture
Il est vrai que pour la plus part des ex-colonies françaises, la langue française s’est imposée à nous. Nous l’avons appris et aimé.
Elle demeure un facteur essentiel pour l’ouverture vers d’autres horizons et permet ainsi des échanges sur tous les plans. C’est donc un facteur unificateur des peuples que jadis peu de choses rassemble, car étant un canal qui nous permet la communication, qui nous permet de découvrir l’autre. Elle a tout simplement permis une phénoménologie de la communication entre les peuples.
Qu’on le veuille ou pas, le français est une chance pour les colonies qui comportent plusieurs langues/dialectes. Ceci évidement vaut aussi pour l’anglais.
Il est donc utile que ceux qui partage cette langue en commun créer un espace de rencontre et de dialogue : d’où l’importance de la francophonie.
- Le français, désormais comme une langue métissée
Toutefois notre réserve porte sur la culture que véhicule cette langue.
Même si toute langue est à l’image de sa culture, il n’est pas impossible qu’on puisse apprivoiser une langue, c’est-à-dire, exprimer sa culture du fait de la petitesse ou de l’étroitesse de sa langue, dans une autre qui en fait donne accès sur un ensemble beaucoup plus grand et ouvert.
C’est même une chance, nonobstant tout ce qui peut y avoir comme des arguments contre.
La langue française n’est plus une francisation et ne peut plus l’être. Elle doit être aujourd’hui une langue multicolore, multiculturelle, une culture métissée.
Au-delà de la grammaire et du correctement parler, il faut que les mots perdent de leurs sens uniques pour revêtir plusieurs, compréhensibles, partageables et acceptables par les membres de cet espace.
En dehors donc de la proposition, il faut également que cette langue métissé permet de dresser une liste de valeur permettant de définir des jugements en vue d’avoir une pensée non pas unique, mais une pensée positive du moment. Par exemple nous pouvons avoir en commun ce jugement que : les coups d’Etats et la francophonie sont incompatibles.
Ce n’est que par la définition de ces jugements des valeurs, que la francophonie peut espérer jouer un quelconque rôle politique dans les relations internationales.
Et cela ne peut se faire que par le soin du domaine éducatif à travers la réforme et l’harmonisation même de l’enseignement dans l’espace francophone.
C’est ce qui donnera confiance à cette jeunesse désorientée que nous sommes par des troupes de chefs d’Etas sablant après chaque réunion de bonnes champagnes.
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